L'élevage bovin
Les animaux
La race charolaise est une race herbagère qui valorise parfaitement les prairies. Les concentrés, très peu pour elle !
Les prairies
Nos animaux y passent 7 à 8 mois dans l'année.
Elles sont de deux sortes : permanentes sur les parcelles plus humides ou bien 'multi-espèces", semées de graminées et de légumineuses variées. L'équilibre alimentaire est ainsi assuré, sans recourir à des compléments qui viendraient de l'extérieur (soja, lin, ...).
Changer de parcelle chaque semaine, elles adorent
D’avril à fin novembre elles pâturent dans des enclos d’1 à 2 hectares.
Le pâturage tournant que je conduis correspond aux besoins des animaux, au cycle de l'herbe et permet de dynamiser la pousse.
La période hivernale en étable
Les animaux sont en groupe dans des locaux paillés. Le foin est le plat unique des vaches et génisses.
Les vêlages ont lieu de janvier à avril. C’est le moment où on procède à des soins de parage des sabots si nécessaire.
Et si un problème de santé se produit, nous pratiquons des soins naturels à base d’homéopathie et de plantes.
Les cultures
Les prairies naturelles et multi-espèces
Nos brouteuses se mettent plein la panse d’herbe tendre et bien en feuille ou riche en graine et plus ligneuse, du trèfle blanc ou violet, du lotier, de la luzerne, de la fétuque, du dactyle, du pâturin, de la fléole, du ray-grass, etc … sur pied, ou en balle pour l’hiver.
Préserver un sol vivant avec toute sa biodiversité permet d'assurer une production en qualité et en quantité, naturellement et durablement. C'est simple et ça marche !
Le mélange céréalier
Nous réservons quelques hectares de notre ferme à la production de céréales, mélange de triticale (croisement de seigle et de blé), d’avoine et de pois.
Ce complément est en effet nécessaire à la finition des animaux choisis pour la boucherie. Il leur en est donné quelques mois.
Des méthodes telles que la rotation des cultures, le mélange de céréales au sein d'une même parcelle nous permettent de limiter maladies et ravageurs. Aucun traitement chimique n'est donc réalisé sur nos cultures, dans le plus grand respect du cahier des charges bio, de la nature, et de notre santé.
Nos pratiques
Les arbres, les haies
Pour les bêtes c’est de l’ombre et de la fraicheur l’été et un abri par mauvais temps, le confort quoi.
Place à la biodiversité, c’est là que l’on peut entendre, voir, sentir tout un monde grouillant de vie : petits mammifères, insectes, oiseaux, plantes sauvages, et elfes bien sûr!…
C'est un point fort de la ferme, nous en prenons soin.
L’agroforesterie : des rangées d’arbres dans la parcelle de culture
Sur quelques hectares nous avons mis en place cette expérience et c’est tout bénef : pour la structure du sol, amélioration de sa porosité par l’effet drainage et apport de matière organique par les feuilles et les racines, et du bois d’œuvre pour…plus tard !
Le compost est biodynamisé
Le compost produit sur la ferme contribue à renouveler l'humus nécessaire à la croissance des végétaux.
Le fumier est mis en cordon et une machine vient l’aérer. Le tas chauffe, la température monte à 70° et assainit la matière. Nous y déposons alors les préparations à base d’écorce de chêne, d’ortie, de valériane, d'achilée, de camomille et de pissenlit afin de transmettre à chaque fois une information de biodynamie qui va bénéficier aux plantes plus tard. L’épandage sur les prairies a lieu à l’automne.
Quelques chiffres
15 km de haies
entretenues sur l'exploitation
100% de l'alimentation
produite sur la ferme
80 hectares de prairies bocagères
8 mois dans l'année
à brouter dans les prés